5/11/2024 Éléments de grammaire française
Cette page est un mémo permettant d'apprendre les bases de l'analyse grammaticale en français.
Savoir analyser grammaticalement une phrase ou un texte, permet, dans un second temps, de bien respecter les règles de grammaire du français.
Analyse grammaticale
Analyser, c'est décomposer ( c'est même le sens d'origine, venu du grec ancien ).
Savoir analyser grammaticalement une phrase, c'est savoir en trouver les composants.
Il y a en fait deux niveaux d'analyse :
d'abord retrouver la nature de chaque mot de la phrase.
- On doit connaître les différentes natures possibles ( il y en a 7 ou 8 )
- Pour cela on peut être aidé par un dictionnaire, qui indiquera toujours la ou les natures possibles d'un mot.
ensuite retrouver la fonction ( le rôle, par exemple "sujet", "complément d'objet direct", etc ) que joue chaque mot au sein de la phrase. Pour cela on utilise sa propre logique, et on se facilite beaucoup la tâche en connaissant bien la nature des mots.
Ajoutons ici une remarque pour expliquer ce qu'est une locution
:
Certains mots, quand ils sont groupés ensemble, forment naturellement, en
quelque sorte, un seul mot. Ces mots qui existent groupés ensemble pour former
comme un seul mot, c'est ce qu'on appelle une locution
.
Ainsi on pourra parfois, dans l'analyse qui décompose la phrase pour trouver la nature des mots, ne pas prendre chaque mot pour une unité, mais plutôt laisser plusieurs mots groupés ensemble, et trouver la nature de ce groupe de mots. Mieux vaut trouver la nature de la locution (locution verbale, ou adverbiale, ou prépositionnelle, etc), plutôt que la nature de chaque mot qui compose cette locution.
Voici un exemple : L'attaquant a marqué grâce à une passe de son gardien.
Si
vous analysez "grâce à" en deux mots, vous aurez fait une décomposition trop
poussée ( grâce
nom, à
préposition ). Mieux vaudra reconnaître que grâce à
est une locution prépositionnelle, c'est à dire un groupe de mot très courant,
qui peut être assimilé à une simple préposition.
Voici un second exemple :
Auriez-vous un plombier à me recommander, par hasard ?
Si on décompose à fond
cette phrase, mot par mot, alors "par" est une préposition, et "hasard" est un
nom. Mais on peut aussi s'épargner de faire cette décomposition au mot par mot,
et dire plutôt que "par hasard" est une locution adverbiale, c'est à dire comme
un seul mot qui serait un adverbe. "Par hasard" est si couramment utilisé, que
c'en est quasiment devenu un mot de la langue. C'est précisément cela, une
locution : un groupe de mots si couramment utilisé, qu'on l'analyse comme un
seul mot.
La langue française contient des centaines de locutions qu'il serait vain de vouloir décomposer : l'analyse perdrait beaucoup de sa pertinence.
Nature des mots
La nature d'un mot, c'est son espèce.
Savoir reconnaître la nature d'un mot, c'est exactement comme savoir reconnaître l'espèce d'un animal :
- Cet animal que j'ai aperçu sur mon chemin tout à l'heure, c'est un chat.
- Ce mot que j'ai lu dans cette phrase tout à l'heure, c'est un adjectif.
On peut recenser 8 natures distinctes :
nom - pronom - verbe - adjectif - adverbe - préposition - conjonction - article
( ou 9 si on ajoute l'interjection, par exemple Ah
, Eh zut !
, Oh mince !
,
ô puissance du verbe
)
Le nom
- Un nom peut être
commun
oupropre
. - 〽️ Un nom commun est variable. Le genre et le nombre sont des concepts qui
peuvent faire varier un nom commun.
- un candidat, une candidate, des candidats, des candidates.
- un cheval, des chevaux.
- Un nom propre est invariable, sauf les noms de peuples, de groupes humains et
d'habitants.
- Parmi les jeunes Parisien
s
, pensez-vous qu'il existe de nombreux petits
Macron
?
- Parmi les jeunes Parisien
- Un nom commun s'appelle aussi un
substantif
.- Un nom peut être précédé d'un article, défini ou indéfini. C'est la seule place où un article peut être employé.
- Un nom, bien souvent, peut être emprunté à une autre nature : c'est la
substantivation qui permet cela. Par exemple, un adjectif substantivé, c'est
un adjectif qu'on a transformé en nom. Il faut bien l'avoir à l'esprit, car la
substantivation est très courante en français.
- un premier exemple:
Le commerçant a fourni au client un reçu.
( "commerçant" est un nom obtenu à partir d'un verbe substantivé - au participe présent, et "reçu" est un nom obtenu à partir d'un autre verbe substantivé - au participe passé. ) - un second exemple:
Le rire est le propre de l'homme.
( un verbe substantivé, et un adjectif substantivé ) - un troisième exemple:
Le plaignant n'a pas déclaré ses revenus aux impôts.
( "plaignant" est un verbe substantivé - participe présent devenu un nom, et "revenus" est un second verbe substantivé - participe passé devenu un nom. ) - un quatrième exemple:
Le résultat du référendum fut un non massif
( non est normalement un adverbe - de négation, ici c'est un nom, et on le voit bien puisqu'il est précédé d'un article ) - un cinquième exemple:
Il faudrait dans ce cas peser le pour et le contre
( "pour" et "contre" sont généralement deux prépositions, mais ici elles ont été substantivées, elles sont devenues des noms. ) - un dernier pour la route:
Chez les Anciens, la grammaire est véritablement considérée comme une science. Chez les Modernes aussi, mais c'est une science moins célèbre, par ses effets, que les mathématiques.
( dans cette phrase, trois adjectifs sont substantivés : ancien, moderne, mathématique )
- un premier exemple:
Le pronom
- 〽️ Un pronom est variable. Le genre et le nombre sont des concepts qui peuvent faire varier un pronom.
- Un pronom fait toujours référence à un nom ( le nom qui est visé est parfois présent, parfois absent de la phrase ).
- Un pronom peut être
- personnel (
je
= La personne qui vous parle,moi
, sans oublierme
pronom personnel réfléchi ) , - possessif (
le mien
,les nôtres
), - interrogatif (
qui ... ?
= quelle personne ... ?), - démonstratif (
c'
,ce
,cela
,ceci
,celui-ci
,ceux-là
), - indéfini (
un
,tout
,rien
,chacun
,aucun
,l'un
,l'autre
,un autre
,un second
,un tel
,certains
,d'aucuns
), - relatif (
qui
,où
,dont
), qui se trouve utilisé dans une proposition subordonnée relative.
- personnel (
Noter que l'un
, l'autre
, un autre
, un second
, un tel
, d'aucuns
sont
des pronoms composés de plusieurs mots: si l'on veut être précis, ce sont des
locutions pronominales ( et il n'est pas incorrect de les appeler pronoms aussi
).
Le verbe
Le verbe est certainement, parmi les huit natures de mot, la nature la plus difficile.
Un verbe est soit transitif (transitif direct ou transitif indirect), soit intransitif, et pour le savoir, cela exige de pratiquer une certaine logique grammaticale.
Cela sera très utile de savoir si un verbe, dans tel ou tel cas, est employé de manière transitive ou intransitive : cela permettra d'identifier l'éventuel complément d'objet, direct ou indirect, et ainsi de bien savoir appliquer les règles d'accord du participe passé.
Il faut d'ailleurs noter que de nombreux verbes ont cette possibilité d'être employés parfois transitivement ( avec complément d'objet - direct ou indirect), parfois intransitivement ( sans aucun complément d'objet ).
Exemples de verbes intransitifs : courir, marcher, voler, freiner (parfois employé comme un verbe intransitif, parfois comme un verbe transitif), grogner, grincer, siffler (parfois intransitif, parfois transitif), etc.
Exemples de verbes transitifs directs : percer, trouver, finir.
Exemples de verbes transitifs indirects : jouer, plaire, ressembler.
Enfin, il faut connaître et savoir reconnaître un verbe pronominal ( on
l'appelle aussi le verbe réfléchi ), par exemple s'appeler
, se confier
.
〽️ Un verbe est hautement variable. La voix, le mode, le temps, la personne , sont des concepts qui peuvent faire varier un verbe. Le genre et le nombre aussi.
- par exemple,
Cela me plait beaucoup.
, ce verbe est à lavoix active
à latroisième personne
duprésent
del'indicatif
. Enfin ce verbe est auneutre
, et ausingulier
.
- par exemple,
évidemment, il est d'abord utile de bien connaître les différents modes qu'offre la langue française : participe, infinitif, indicatif, impératif, subjonctif, conditionnel.
il faut aussi connaître les temps disponibles dans chaque mode.
il est utile aussi de savoir mettre à la voix passive un verbe qu'on trouve à la voix active ( noter que cela n'est possible que pour les verbes transitifs directs, donc c'est un test utile ). Ou l'inverse, mettre à la voix active un verbe qu'on trouve à la voix passive. Mais cela n'est pas toujours possible, car seuls les verbes transitifs ont la voix active et la voix passive.
un verbe, bien souvent, se trouve substantivé ( c'est à dire qu'on l'a changé en un nom ), ou adjectivé ( on l'a changé en un adjectif ). Alors, on peut toujours reconnaître sa forme de verbe, mais à cause de la substantivation ( ou de l'adjectivation ) le mot a perdu sa nature de verbe: il est devenu un nom ( ou un adjectif ).
- un exemple :
Le relèvement du revenu de nos salariés vise à récompenser un travail contraignant.
( revenu, salariés - deux verbes au participe passé - sont ici substantivés, et contraindre - au participe présent - est adjectivé. Donc "revenu", "salariés" sont ici des noms, et "contraignant" est un adjectif ).
- un exemple :
on doit savoir distinguer les verbes transitifs directs (acceptant, à la voix active, un complément d'objet direct), les verbes transififs indirects (acceptant, à la voix active, un complément d'objet indirect) et les verbes intransitifs (n'acceptant, à la voix active, aucun complément d'objet, ni direct, ni indirect). En réalité, certains verbes transitifs peuvent s'employer de manière intransitive, certains verbes intransitifs peuvent s'employer transitivement. Pour réfléchir, on peut essayer de tourner au passif un verbe à l'actif : si c'est possible, cela signifie que le verbe est transitif ( ou employé transitivement ).
percer
est un verbe transitif direct, car on ne peut concevoir de percer sans percer quelque chose, un objet.Le départ de mon ami me perça le coeur.
percer est un verbe transitif direct ayant pour COD le coeur.Mon coeur fut percé par le départ de mon ami.
est la même phrase au passif : le COD est devenu sujet. Cette transformation du verbe "perça", qui était à la voix active, à la voix passive "fut percé", est possible précisément parce que c'est un verbe transitif direct : le complément d'objet direct ( "le coeur" ) peut devenir le sujet de la proposition, et le sujet ( "le départ de mon ami" ) peut devenir le complément d'agent du verbe à la voix passive "fut percé".courir
est intransitif, car on peut concevoir de courir sans dépendre d'aucun objet.Il courut le plus vite qu'il put.
On notera qu'il est impossible de transformer le verbe courir, qui est à la voix active ("courut"), à la voix passive. Courir étant un verbe intransitif, la voix passive n'existe pas.Cependant
courir
est parfois employé transitivement :Le champion a couru son cent mètres en quelques secondes.
"a couru" est employé ici comme verbe transitif direct avec COD "son cent mètres". On voit bien que la tournure passiveLe cent mètres a été couru en quelques secondes par le champion
est possible, quoiqu'assez maladroite ( on préférera mille fois écrire "a été parcouru", car "parcourir" est bien un véritable verbe transitif direct, qui donc existe couramment à la voix passive ).jouer
est selon le sens, parfois transitif indirect, car on ne peut concevoir de jouer sans jouer à quelque chose, sans s'adonner à un jeu. Parfois transitif direct, selon le sens, car on peut concevoir de jouer quelque chose, un objet, son argent, sa vie, etc. Parfois intransitif, avec un sens différent ( le jeu existant entre deux composants mécaniques, cf l'exemple ci-dessous ).Il jouait à la balle
"jouait" est transitif indirect avec COI "à la balle".Il jouait avec le ballon
"jouait" est transitif indirect avec COI "avec le ballon". On peut aussi imaginer que le ballon n'est pas le jeu auquel il joue, mais plutôt un moyen, un instrument du jeu. Alors on dira que "jouait" est employé sans complément d'objet, donc de manière intransitive, et que "avec le ballon" est un complément prépositionnel de moyen.Je jouai des coudes au milieu de la foule
"jouai" est intransitif, et complément prépositionnel de moyen "des coudes" = "avec mes coudes". Ce sens du verbe jouer ( intransitif ) est totalement différent du sens du verbe jouer ( transitif ). Comme sont différents le jeu auquel des joueurs s'adonnent, et le jeu existant entre deux composants mécaniques. Du reste, le dictionnaire distinguera nettement les définitions, comme il le fait pour deux mots distincts !Le verrou était bloqué, le pêne ne jouait pas dans sa gâche.
"jouait" est intransitif, complément prépositionnel "dans sa gâche".Je jouai ma fortune sur un pari
"jouai", dans ce sens, est transitif direct, COD ma fortune.Il se jouait de sa mauvaise fortune, avoir tout perdu lui était de peu d'importance
"jouait" ne s'analyse pas seul, car il s'agit du verbe "se jouer" qui est un verbe pronominal, transitif indirect ( car on ne peut se jouer sans se jouer de quelque chose ) avec COI "de ma fortune".La nouvelle fit chanter mon ami de bonheur
"fit" est transitif direct avec COD "chanter mon ami de bonheur", "chanter" est généralement transitif direct (on ne peut concevoir de chanter, sans chanter quelque chose ) mais ici est employé sans complément d'objet, car on ne précise pas ce qui est chanté par mon ami : on dit que c'est un emploi intransitif du verbe transitif chanter.J'entendais les oiseaux chanter
"entendais" est ici transitif direct avec COD les oiseaux, chanter est un verbe transitif mais ici employé sans complément d'objet: on dit que c'est un emploi intransitif du verbe chanter.J'entendais les oiseaux chanter leurs plaisantes mélodies
entendais est ici transitif direct avec COD "les oiseaux", chanter transitif direct avec COD "leurs plaisantes mélodies".
L'adjectif
Adjectif est un mot latin à l'origine ( c'est un adjectif d'ailleurs ) qui
signifie qui peut se trouver à côté de, pour compléter quelque chose
( même
famille que objectif, subjectif, bijectif, etc).
Dans l'Antiquité puis au Moyen-âge, en grammaire ( discipline alors très liée à la philosophie ), certains penseurs distinguaient deux notions opposées :
- substantif: se dit du nom, car le nom est ce qui existe par soi-même.
- adjectif: se dit de quelque chose qui peut se trouver à côté, pour compléter le nom. Un adjectif, par définition, est ce qui n'existe jamais seul par soi-même, mais au contraire toujours à côté du nom.
Aujourd'hui, l'adjectif est ainsi défini :
- 〽️ Un adjectif est variable. Le genre et le nombre sont des concepts qui peuvent faire varier un adjectif.
- Un adjectif peut être qualificatif (il indique une qualité du nom). Sinon il
est indéfini, ou démonstratif, ou possessif.
Parmi toutes les personnes présentes, aucune figure ne m'était connue. Voici, pensais-je, un homme charmant, accompagné d'une femme, sa femme sans doute, non moins charmante.
( présentes, connue, charmant, accompagné, charmante, sont quatre adjectifs qualificatifs,sa
est un adjectif possessif,toutes
etaucune
sont deux adjectifs indéfinis )
- Un adjectif peut, bien souvent, être le résultat d'une adjectivation : c'est à
dire qu'on a la possibilité de créer des adjectifs en adjectivant des verbes
ou des noms ( on a vu qu'on peut aussi créer des noms en substantivant des
adjectifs )
- dans l'exemple plus haut,
présentes
,connue
,charmant
,accompagné
sont des adjectifs qualificatifs, mais l'on voit bien qu'ils sont issus de verbes au participe présent ou passé. Ce sont des verbes adjectivés. Ce type a l'air abruti, et si j'osais m'exprimer vulgairement, je vous dirais qu'il est con.
( abruti est un participe adjectivé, con est un nom adjectivé )Mon chat a souvent l'air surpris, le moindre imprévu l'étonne, et on le trouve généralement très fuyant.
( surpris, fuyant sont deux adjectifs tirés de verbes. Moindre est un adjectif )
- dans l'exemple plus haut,
Il faut bien se rappeler qu'il existe de nombreux adjectifs indéfinis : tout, aucun, chaque, quelconque, certain, quelque.
L'adverbe
- 〽️ Un adverbe est invariable. Le genre et le nombre sont des concepts qui ne peuvent pas faire varier un adverbe.
- On distingue les adverbes et les adverbes interrogatifs
Ce qui ce concoit bien, s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément
: "bien", "clairement" et "aisément" sont trois adverbes de manière.Comment vous croire sincèrement ?
"comment" est adverbe interrogatif de manière, "sincèrement" est adverbe de manière.Où vais-je aller ?
où
est adverbe interrogatif de lieu.Jusqu'où irai-je ?
jusqu'où
est un adverbe interrogatif (locution adverbiale) de lieu.Combien voulez-vous en tout ?
"combien" est adverbe interrogatif de quantité, "en tout" est locution adverbiale.
Adverbe et locutions adverbiales :
- Un mot peut être un adverbe (
absolument
,pas
,oui
).- Plusieurs mots peuvent former un adverbe (qu'on appelle aussi une locution adverbiale) :
peut-être
,en vérité
,en fait
.- On doit pouvoir facilement identifier une locution adverbiale, en testant de la remplacer par un adverbe en un mot ( choisir un adverbe qui se termine par
-ment
)
La préposition
〽️ Une préposition est invariable. Le genre et le nombre sont des concepts qui ne peuvent pas faire varier une préposition.
La préposition ne peut exister seule, elle vient toujours accompagner (en le précédant) un nom ( ou un groupe nominal, c'est-à-dire un groupe de mots centré autour d'un nom ) ou un verbe à l'infinitif.
La préposition, comme l'adverbe, peut être en un seul mot ou en plusieurs ( locution prépositionnelle ).
Exemples de prépositions: à
, de
, par
, dans
, en
, avec
, sauf
,
parmi
, hormis
, etc.
Exemples de locutions prépositionnelles: à l'aide de
, sauf à
,
en qualité de
, etc.
La conjonction
- 〽️ Une conjonction est invariable. Le genre et le nombre sont des concepts qui ne peuvent pas faire varier une conjonction.
mais - ou - et - donc - or - ni - car
ou
est toujours une conjonction, maisoù
ne l'est jamais.- une conjonction ( comme l'indique l'étymologie latine ) sert toujours à relier
deux choses, et la conjonction permet d'ajoutant un sens à la liaison :
- si j'utilise
donc
, je relie à quelque chose qui précède, en ajoutant un sens de conséquence. - si j'utilise
mais
, je relie à quelque chose qui précède, en ajoutant un sens de précision, ou de nuance.
- si j'utilise
L'article
- 〽️ Un article est variable. Le genre et le nombre sont des concepts qui
peuvent faire varier un article.
le savoir
se compose d'un article masculin singulierles sciences
se compose d'un article féminin pluriel.
- Un article est défini ou indéfini
- Un article précède toujours un nom, c'est bon à savoir pour distinguer
l'article et le pronom.
Comptons une à une ses médailles : ce champion en avait déjà une, il vient d'en remporter une autre. Il remportera sans doute encore une victoire demain.
Seule la dernière occurence de "une" est vraiment un article, qui précède le nom "victoire". Dans "une autre", "une" est bien un article aussi qui précède le nom (adjectif substantivé) "autre", mais en fait on analysera plutôtune autre
comme un pronom indéfini. Dans "déjà une", "une" est un pronom indéfini. Enfin dans "une à une", "une" est aussi un pronom indéfini, mais en fait on analysera "une à une" comme une locution adverbiale,
Fonctions ( rôles ) des mots ( ou des groupes de mots ) dans une phrase.
Une fois qu'on sait bien reconnaître la nature de tous les mots d'une phrase, on peut passer au second niveau de l'analyse grammaticale : on peut décomposer la phrase en éléments logiques.
propositions, verbe d'une proposition, sujet d'un verbe, compléments ( complément du nom, complément d'objet - direct ou indirect, complément circonstanciel )